Lorsque je pense à l’unité Afro, ce qui me vient spontanément à l’esprit, ce sont les barrières communautaires qui peuvent séparer les afro caribéens des Noirs africains, ou celles qui existent entre les différentes ethnies africaines.
Le témoignage de Khady Touré réalisé sur RFI à l’occasion de la journée de la femme, souligne le fait qu’au sein d’une même communauté Afro de nombreuses barrières et incompréhensions existent; barrières entre hommes et femmes, entre partisans des traditions et ceux de la modernité, entre habitants du pays et membres de la diaspora.
Si nous voulons avancer vers plus de paix, plus de développement, d’abondance et de santé pour nos proches et ceux que nous aimons, il faut que nous arrivions à avoir une vision élargie de nous-même. Une vision qui nous permette de mobiliser toutes les énergies nécessaires pour briser les chaines qui nous maintiennent dans le sous-développement. Exclure les femmes qualifiées et formées du pouvoir et des cercles où se prennent les décisions, ne pas leur accorder la place, le respect et l’autorité qu’elles méritent, c’est être complice d’un crime. C’est participé au cercle infernal du retard, de la pauvreté et de la honte, bref du sous-développement.
Le talent, les compétences, l’intelligence des hommes et des femmes Noires qualifiées et de bonne volonté est une ressource trop précieuse pour qu’on la jette à la poubelle. Trop précieuse pour l’utiliser simplement comme faire valoir. Trop précieuse pour ne pas s’en servir. On en a tant besoin…
[audio: https://www.afro-conscient.com/wp-content/uploads/2013/03/INV_AFR_LONG_08_03_Khady_TOURE.mp3]